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jeudi 1 janvier 2015

Vers un Meilleur Avenir




Une loi de notre nature intellectuelle et spirituelle veut que nous soyons changés par ce que nous contemplons. L’esprit s’adapte graduellement à l’objet qu’il admire. Il finit par ressembler à ce qu’il aime et révère. Mais l’homme ne s’élève pas au-dessus de son idéal de pureté, de bonté et de vérité.
Si le moi est le seul idéal qu’il se propose, jamais il ne s’élèvera plus haut. Il descendra plutôt, et descendra très bas. Seule la grâce de Dieu a le pouvoir d’ennoblir l’homme. Abandonné à lui-même, il s’avilit inévitablement.
Le spiritisme se présente au vicieux, à l’amateur du plaisir et au sensuel sous un déguisement moins raffiné qu’à celui qui a de la culture et de hautes aspirations. Chacun y trouve ce qui correspond à ses inclinations. Satan étudie tous les indices de la fragilité humaine ; il note tous les péchés auxquels on est enclin, et il veille à ce que les occasions d’y tomber ne manquent pas. Il nous pousse à user avec excès de ce qui est légitime, afin d’affaiblir, par l’intempérance, nos facultés physiques, mentales et morales. Des milliers ont succombé et succombent à des passions abrutissantes.
Comme couronnement de son œuvre, l’ennemi déclare par les esprits “que la véritable connaissance élève l’homme au-dessus de toute loi”; que “tout ce qui est, est légitime”; que “Dieu ne condamne pas” ; et que “tous les péchés commis sont inoffensifs”. Dès qu’on en vient à se persuader que le désir est la loi suprême, que liberté est synonyme de licence, et que l’homme ne relève que de lui-même, qui s’étonnera de voir s’étaler de tous côtés la corruption et la dépravation ?
Des foules acceptent avec avidité des enseignements qui leur donnent la liberté de suivre les inclinations de leur cœur charnel. Les rênes de l’empire sur soi-même sont abandonnées à la convoitise ; les facultés de l’esprit et de l’âme abdiquent devant les inclinations charnelles, et Satan voit avec joie entrer dans ses filets des milliers de personnes professant être disciples de Jésus.