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jeudi 31 mai 2012

Que sera la société de demain ?

La jeunesse d’aujourd’hui détermine ce que sera la société de demain; l’avenir de nos enfants et de nos jeunes gens dépend de la famille où ils grandissent. La maladie, la misère et le crime dont souffre l’humanité proviennent en grande partie du manque d’éducation familiale. Si la vie de famille était pure et saine, si les enfants étaient préparés aux responsabilités et aux dangers de la vie, quel changement se produirait dans le monde!
On fait de grands efforts, on dépense sans compter du temps, de l’argent et des forces pour fonder des institutions où l’on cherche à réformer les victimes du vice; mais ces entreprises ne suffisent pas à tous les besoins, et les résultats obtenus sont minimes.
Des multitudes soupirent après une vie meilleure, mais elles manquent de courage et de volonté pour rompre avec leurs mauvaises habitudes. Elles reculent devant l’effort, la lutte et le sacrifice, et courent à la ruine. C’est ainsi que des hommes aux nobles aspirations, à l’intelligence remarquable, dotés par la nature et l’éducation, se dégradent et se perdent pour cette vie et pour la vie à venir.
Pour ceux qui se réforment, que d’âpres luttes pour reconquérir leur dignité d’hommes. Beaucoup récoltent pendant toute leur vie le fruit de leurs semailles: une constitution ébranlée, une volonté chancelante, une intelligence altérée. Comme tout aurait été différent si l’on avait combattu le mal dès son origine! Cette œuvre échoit en grande partie aux parents. S’ils apprenaient à former le caractère de leurs enfants, à leur inculquer de bonnes habitudes, le résultat serait bien meilleur que celui obtenu par les tentatives actuelles pour lutter contre l’intempérance et les autres fléaux qui minent la société. Il est au pouvoir des parents de mettre au service du bien cette force terrible qu’est l’habitude lorsqu’elle est au service du mal. Les enfants sont comme des ruisseaux qui prennent naissance sous les yeux des parents. C’est à ces derniers qu’incombe le soin d’en diriger sagement le cours pendant qu’il en est temps. 
RAYONS DE SANTE 
Ellen G.White

samedi 19 mai 2012

Ne changez pas le jour en nuit, 19 mai


Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?Proverbes 6 :9



La santé est un grand trésor ; c’est le bien le plus précieux que les mortels puissent posséder. 
La prospérité, les honneurs, la science sont des valeurs chèrement acquises si, pour les obtenir, nous perdons la santé. Aucune de ces valeurs ne peut cependant assurer notre bonheur si nous ne sommes pas bien portants. C’est un péché terrible que d’abuser de la santé que Dieu nous a donnée ; car tout abus nous affaiblit pour la vie et fait de nous des vaincus. Comme elle est répandue cette habitude de changer le jour en nuit et la nuit en jour ! 
Que de jeunes gens dorment d’un profond sommeil le matin quand ils devraient être debout au chant joyeux des oiseaux et au travail quand toute la nature est éveillée. 
Qu’ils s’imposent une discipline et s’y conforment. Dieu est un Dieu d’ordre, et s’il requiert des jeunes une discipline, c’est pour qu’ils en retirent un avantage. 
Puisque le travail de construction et de réparation du corps se fait pendant les heures de repos, il est essentiel que la jeunesse, plus particulièrement, ait un sommeil régulier et abondant. 
La plupart des amateurs de plaisir assistent aux soirées mondaines et passent à des amusements énervants les heures que Dieu leur a données pour se reposer et dormir afin de recouvrer leurs forces. [...] 
Ils effacent ainsi de leurs joues l’éclat de la santé et le remplacent par du fard.
Ne vaudrait-il pas mieux rompre avec cette habitude de changer la nuit en jour et les belles heures du matin en nuit ? Si les jeunes avaient une conduite rangée, ils verraient s’améliorer leur santé, leur humeur, leur mémoire et leur caractère.
Avec Dieu chaque jour.
Ellen G.White

Habitudes à éviter





Les aliments ne devraient jamais être pris très chauds ou très froids. Pris froids, ils fatiguent l’estomac, qui doit les réchauffer avant que la digestion puisse avoir lieu. Les boissons froides sont également mauvaises pour la même raison, tandis que l’usage habituel de boissons chaudes est débilitant. En fait, plus on prend de liquide au repas plus la digestion est difficile, car le liquide doit être absorbé avant que celle-ci puisse commencer. N’employez pas trop de sel, évitez les conserves au vinaigre et les aliments épicés. Mangez du fruit en abondance, et l’irritation de l’estomac qui cause la soif pendant le repas disparaîtra presque entièrement.
Il faut manger lentement et bien mastiquer, afin que la salive pénètre les aliments et que les sucs digestifs puissent entrer en action.
C’est une grave erreur de manger après un exercice violent, lorsqu’on est épuisé ou en transpiration. Dès que l’on mange, les énergies nerveuses sont fortement mises à réquisition, de sorte que si l’esprit ou le corps est surmené immédiatement avant ou après le repas, la digestion est entravée. Lorsqu’on est excité, inquiet ou pressé, il vaut mieux ne pas manger avant d’avoir retrouvé le calme et le repos.
L’estomac est étroitement relié au cerveau. Lorsqu’il est malade, il appelle à son aide la force nerveuse de celuici. Si ses appels sont trop nombreux, le cerveau se congestionne. C’est pourquoi les travailleurs intellectuels qui manquent d’exercices physiques devraient veiller à n’user qu’avec sobriété même des aliments les meilleurs. Pendant les repas, oubliez les soucis et les anxiétés; ne soyez pas pressés, mangez tranquillement, avec joie et gratitude envers Dieu pour tous ses bienfaits.
Il en est beaucoup qui renoncent à la viande et à d’autres aliments malsains et s’imaginent que, leur nourriture étant simple et saine, ils peuvent satisfaire leur appétit sans restriction. C’est une erreur. Les organes digestifs ne doivent pas être surchargés d’aliments, si bons soient-ils; ils ne peuvent que partiellement les assimiler.
La coutume veut que les plats soient servis les uns après les autres. Ne sachant ce qui va suivre, il arrive qu’on mange à satiété d’un aliment qui n’est peut-être pas celui qui convient le mieux, et lorsque le dessert tentateur est apporté, on se permet souvent de dépasser les limites. Si tous les plats étaient mis sur la table au commencement du repas, chacun pourrait faire le choix qui lui convient.
Le résultat de la suralimentation se fait parfois sentir immédiatement. Mais dans certains cas, il y a absence de sensation douloureuse. Toutefois, les organes digestifs sont affaiblis, et les forces physiques, minées lentement.
Les excès alimentaires encombrent l’organisme et donnent naissance à un état maladif et fébrile. Ils attirent vers l’estomac une quantité anormale de sang, déterminant le refroidissement des extrémités et le surmenage des organes digestifs. Lorsque ceux-ci ont accompli leur tâche, il subsiste un sentiment de faiblesse et de langueur que l’on confond souvent avec la faim; mais cette sensation est due à l’état d’épuisement des organes en question. Un autre phénomène concomitant est parfois l’engourdissement du cerveau, et la répulsion pour tout effort mental ou physique.
Ces symptômes désagréables proviennent d’une dépense considérable de forces vitales nécessitée par une digestion laborieuse. L’estomac, fatigué à l’extrême, crie: “Donnezmoi du repos!” Mais ses appels sont souvent mal interprétés; on croit qu’il s’agit d’une demande de nourriture, et au lieu de le laisser en repos, on accroît encore sa tâche. Il en résulte que les organes digestifs sont épuisés alors qu’ils devraient pouvoir accomplir convenablement leur tâche.
On ne devrait pas préparer pour le sabbat une plus grande quantité ou une plus grande variété d’aliments que les autres jours. Au contraire, que ceux-ci soient plus simples, et que l’on mange moins, afin d’avoir l’esprit mieux disposé pour s’occuper de questions spirituelles. Un estomac surchargé implique un cerveau engourdi. On peut alors entendre les paroles les plus précieuses sans en profiter, parce que l’esprit est alourdi par une digestion difficile. En mangeant trop le sabbat, beaucoup se privent à leur insu des bienfaits qu’il apporte.
On évitera de faire la cuisine ce jour-là, mais il ne faut pas nécessairement manger froid. En hiver, les aliments préparés la veille doivent être réchauffés. Que les repas, bien que simples, soient appétissants et bien présentés. Dans les foyers où il y a des enfants, on mettra sur la table du sabbat un plat qui soit un régal et que la famille n’ait pas l’habitude de manger chaque jour.
Si l’on a contracté de mauvaises habitudes alimentaires, il ne faut pas tarder à les réformer. Lorsque les abus ont provoqué une dyspepsie, conservons les forces qui nous restent en évitant tout surmenage de l’estomac. Quand il a été maltraité trop longtemps, celui-ci ne peut plus se rétablir tout à fait; mais une alimentation convenable le préservera d’une plus grande faiblesse et réussira à l’améliorer. Il n’est pas facile de prescrire des règles s’adaptant à chaque cas, mais en se conformant aux principes d’une alimentation saine, de grands changements peuvent être opérés, et la cuisinière n’aura plus besoin de chercher constamment à exciter l’appétit.
La récompense de la sobriété dans l’alimentation, c’est la vigueur mentale et morale, ainsi que la maîtrise des passions mauvaises. La suralimentation est particulièrement nuisible aux tempéraments apathiques auxquels une nourriture frugale, associée à beaucoup d’exercices physiques, convient mieux. Des hommes et des femmes très bien doués n’accomplissent pas la moitié de ce qu’ils pourraient faire parce qu’ils ne savent pas dominer leur appétit.
La récompense de la sobriété dans l’alimentation, c’est la vigueur mentale et morale, ainsi que la maîtrise des passions mauvaises. La suralimentation est particulièrement nuisible aux tempéraments apathiques auxquels une nourriture frugale, associée à beaucoup d’exercices physiques, convient mieux. Des hommes et des femmes très bien doués n’accomplissent pas la moitié de ce qu’ils pourraient faire parce qu’ils ne savent pas dominer leur appétit.
Beaucoup d’écrivains et d’orateurs commettent l’erreur suivante: après un repas copieux, ils se mettent au travail, lisent, étudient ou écrivent sans se permettre un seul instant d’exercice physique. Il en résulte que les idées et les mots ne leur viennent que difficilement; ils n’arrivent pas à écrire ni à parler avec la force et l’intensité indispensables. Leurs efforts sont ternes et stériles.
Ceux qui ont d’importantes responsabilités, et surtout ceux qui veillent aux intérêts spirituels, devraient être des hommes à la perception aiguë et aux sentiments pénétrants. Plus que d’autres, ils doivent être tempérants dans le manger. Les aliments riches et succulents ne devraient pas se trouver sur leur table.
Des hommes qui occupent des postes de confiance ont à prendre chaque jour des décisions importantes. Appelés à agir rapidement, ils ne peuvent le faire que s’ils pratiquent une stricte tempérance. L’esprit se fortifie par l’exercice rationnel des énergies physiques et mentales. Si l’effort n’est pas trop épuisant, toute lassitude ressentie apporte une nouvelle vigueur. Mais souvent ceux qui sont appelés à prendre des décisions urgentes sont influencés défavorablement par une alimentation défectueuse. Un estomac malade rend l’esprit confus, indécis, souvent irritable, dur et injuste. Beaucoup d’œuvres qui auraient été pour le monde une bénédiction ont dû être abandonnées, et plus d’une mesure injuste, oppressive et cruelle a été prise à cause d’un état morbide qui était la conséquence de mauvaises habitudes alimentaires.
Voici un conseil pour tous ceux qui se livrent à un travail sédentaire et surtout mental; que ceux qui possèdent suffisamment de courage moral et d’empire sur eux-mêmes en fassent l’essai: A chaque repas, ne prenez que deux ou trois sortes d’aliments simples, et ne mangez pas plus qu’il ne faut pour apaiser votre faim. Ajoutez à cela, chaque jour, de l’exercice, et voyez si vous ne vous en trouvez pas bien.
Les ouvriers, occupés à un travail physique épuisant, ne sont pas obligés d’être aussi attentifs à la quantité et à la qualité de leurs aliments que les personnes aux habitudes sédentaires, mais ils n’en jouiraient pas moins d’une meilleure santé s’ils prenaient l’habitude de se dominer dans le manger et le boire.
Certains demandent parfois qu’on leur prescrive exactement le régime qu’ils doivent suivre. Ce sont surtout ceux qui se suralimentent, puis le regrettent, en sorte qu’ils pensent constamment au manger et au boire. Mais nul ne peut, sur un sujet semblable, faire la loi aux autres. Chacun doit utiliser son bon sens et se conformer aux principes de l’hygiène, tout en s’efforçant de se contrôler soi-même.
Notre corps appartient au Christ qui l’a racheté. Nous ne sommes pas libres d’en disposer. Tous ceux qui connaissent les lois de la santé doivent comprendre que l’obéissance à ces lois est un devoir impérieux. C’est nous qui subissons la peine de notre désobéissance, et c’est nous qui devrons rendre compte à Dieu de nos habitudes et de nos manières d’agir. La question que nous avons à nous poser n’est pas: “Quelle est la coutume du monde?” mais bien: “Comment, en tant qu’individu, traiterai-je mon corps, la demeure que le Seigneur m’a donnée?”

samedi 12 mai 2012

Le choix des aliments


Les meilleurs aliments sont ceux qui fournissent les éléments nécessaires au corps. L'appétit ne saurait à lui seul guider ce choix? Car il peut être perverti par de mauvaises habitudes. Il lui arrive souvent de réclamer des aliments qui nuisent à la santé et affaiblissent l'organisme au lieu de le fortifier. On ne peut davantage se fier aux coutumes de la société, car la maladie et la souffrance qui prévalent partout sont dues en grande partie aux erreurs populaires sur la manière de se nourrir.


Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime primitivement donné par Dieu à l'humanité. Celui qui avait crée l'homme et connait ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. « Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbres et portant de la semence : ce sera votre nourriture. » (Genèse 1 : 29.) Chassé d'Eden pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l'homme reçu alors la permission de manger également « l'herbe des champs ». (Genèse 3 : 18.)

Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choisi pour nous par notre Créateur. A l'état naturel ou apprêtés d'une manière très simple, ils constituent un régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu'une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir. Mais tous les aliments sains ne sont pas également bons dans n'importe quelle circonstance. Il faut les choisir, les adapter aux saisons, au climat dans lequel nous vivons et à nos occupations. Des aliments excellents à certaines saisons, ou sous certains climats, peuvent ne plus convenir dans d'autres conditions. De même, tel aliment qui sera pris avantageusement par ceux qui se livrent à un travail physique pénible ne convient pas aux personnes dont les occupations sont sédentaires ou intellectuelles. Dieu nous a donné une ample variété d'aliments sains, et chacun, guidé par l'expérience et le bon sens, doit choisir ceux qui s'adaptent le mieux à leur besoins.

La nature fournit en abondance des fruits, des oléagineux et des céréales, et d'année en année les produits de tous les pays sont mieux répartis, grâce aux facilité croissantes de transport. Il en résulte que beaucoup d'aliments considérés autrefois comme coûteux et luxueux sont aujourd'hui à la portée de tous. Tel est en particulier le cas des fruit secs et en conserve.

Les fruits oléagineux et leurs dérivés sont de plus en plus employés pour remplacer les produits carnés ; si on leur adjoint des céréales, les fruits et quelques racines, on obtient un régime sain et nourrissant. On doit veiller cependant à ne pas en consommer en trop grande quantité, et ceux qui les supportent mal en useront avec prudence. Il faut se souvenir aussi que certains d'entre eux sont meilleurs que d'autres ; les amandes sont préférables aux arachides, mais celles-ci en quantité limitée et employées avec des céréales sont nourrissantes et digestibles.

Convenablement préparées, les olives, comme les noix, remplacent avantageusement le beurre et la viande. Elles contiennent une huile bien préférable à la graisse animale. L'huile d'olive est laxative : son emploi est favorable aux tuberculeux et peut guérir les estomacs irrités ou ulcérés.

Les personnes accoutumées à une nourriture riche et très stimulante ont le goût perverti, et ne peuvent au premier abord s'accommoder d'aliments simples. Il faut du temps pour que leur goût redevienne normal et que leur estomac se remette des abus dont il a souffert. Mais en persévérant dans l'emploi d'aliments sains, on finit par les apprécier et on y trouve plus de plaisir qu'aux friandises malsaines. L'estomac, exempt de toute inflammation et de tout surmenage peut alors s'acquitter facilement de sa tâche.

Les besoins du corps exigent une quantité suffisante d'aliments sains et nourrissants.

Il est possible, avec un peu de prévoyance et de méthode, de se procurer en tous pays ce qui est le plus favorable à la santé. Le blé, le riz, le maïs et l'avoine, ainsi que les haricots, les pois et les lentilles s'expédient partout. En y ajoutant des fruits du pays ou de l'étranger, et les légumes qui croissent dans la localité, on a tous ce qu'il faut pour se passer de viande.

Partout ou les fruits abondent, on doit en faire une provision pour l'hiver, en les mettant en bocaux ou en les faisant sécher. Les petits fruits, tel que les groseilles, les fraises, les framboises et les mûres, peuvent être cultivés avantageusement en bien des endroits où ils sont peu employés et où leur culture est négligée.

Pour la conservation des fruits, on utilisera les bocaux de préférence aux boîtes de fer-blanc ; mais il est indispensable que ces fruits soient de bonne qualité. Employez peu de sucre et cuisez-les juste le temps nécessaire pour assurer leur conservation. Ainsi préparés, ils remplacent très bien les fruits frais.

Partout ou l'on peut se procurer à des prix modérés des fruits secs, tels que raisins, pruneaux, pommes, poires, pêches et abricots, on trouvera avantageux de les utiliser en abondance dans l'alimentation quotidienne, et, pour assurer la santé et la vigueur, ils conviendront parfaitement aux travailleurs.

Une grande variété d'aliments au même repas incite à manger trop et expose à l'indigestion.

Il n'est pas bon de manger des fruits et des légumes au même repas. Pour ceux qui ont une digestion laborieuse, l'emploi de ces deux catégories d'aliments à la fois peut provoquer un embarras gastrique et rendre difficile tout effort cérébral. Il vaut mieux prendre les fruits à un repas et les légumes à un autre.

Variez vos menus. Que l'on ne voie pas sur votre table, repas après repas, et jour après jour, les même plats, préparés de la même manière. L'organisme est mieux nourri si l'alimentation est variée.

Mme Ellen G.White
Le MINISTERE de la GUERISON



L'alimentation et la santé

Notre corps est constitué d'éléments renfermés dans la nourriture que nous absorbons. 
Nos tissus sont soumis à une usure constante. 
Le moindre fonctionnement d'un organe produit une détérioration, et la réparation s'en effectue grâce à l'alimentation. 
Chaque organe requiert donc sa part de nutrition. 
Le cerveau, les os, les muscles, les nerfs exigent chacun la leur. 
N'est-il pas merveilleux, ce procédé par lequel nos aliments sont transformés en sang, et ce sang employé à restaurer les tissus usés par le travail ? 
Jour et nuit inlassablement, il apporte la vie et la force à chaque muscle, à chaque tissu.